L'arc du Carrousel - Paris 1e 

Le quartier Palais Royal - Louvre

 

L'arc de triomphe, bâti en 1806 par les architectes Charles Percier (1764 - 1838) et Pierre Fontaine (1762 - 1853), auteur également de la Chapelle Expiatoire, en imitation d'un arc romain, il devait marquer majestueusement l'entrée du Palais des Tuileries, et célébrer les victoires de Napoléon 1er entre 1805 et 1809, notamment la victoire de l'armée française à Austerlitz (située actuellement en Tchéquie, situé à l'est de la ville de Brno).

 

 

 

vers le jardin du Carrousel

 

Le Quadrige entouré de la Paix et le Victoire de François-Joseph Bosio

 

 

Chasseur à cheval

Cuirassier

Dragon

Grenadier a cheval

de Jean-Joseph Foucou

de Auguste Taunay

de Charles-Louis Corbet

de Joseph Chinard

 

La capitulation d’Ulm (20 octobre 1805) de Pierre Cartellier

L’Entrée à Vienne de Louis Pierre Deseine

 

La Bataille d’Austerlitz par Esparcieux

La Paix de Presbourg de Jacques-Philippe Le Sueur

 

gravure ancienne

l'arc et le palais des Tuileries en 1860

 

le jardin du Carrousel

 

Le quadrige surmontant l'arc est une copie des chevaux de bronze de Constantin Ier, attelage figurant sur le dessus de la porte principale de la basilique Saint-Marc de Venise. Rapporté par Bonaparte en 1798, l'original de la sculpture fut placé sur l'arc et entouré de deux victoires en 1809. Suite à la chute de Napoléon 1e en 1815, les quatre chevaux sont rapatriés à Venise. En 1828, le roi Charles X demande enfin au sculpteur François-Joseph Bosio (1768 -1845) de créer un nouveau quadrige qui représente la Restauration conduisant un char traîné par quatre chevaux.

A chacune des huit colonnes correspond une statue différente d’un soldat de la Grande Armée : un cuirassier par Auguste Taunay, un dragon par Charles-Louis Corbet, un grenadier à cheval par Joseph Chinard, un chasseur de cavalerie par Jean-Joseph Foucou, un grenadier par Robert-Guillaume Dardel, un canonnier par Charles Antoine Bridan, un carabinier par Antoine Mouton et un sapeur par Jacques-Edme Dumont.

Les bas-reliefs narrent les événements suivants : face au Louvre, La Capitulation d’Ulm par Pierre Cartellier et La Bataille d’Austerlitz par Esparcieux ; côté rue de Rivoli, L’Entrée à Munich et Napoléon ramenant le roi de Bavière par Clodion ; face au jardin des Tuileries, L’Entrée à Vienne par Louis Pierre Deseine et L’Entrevue des deux empereurs par Claude Ramey ; côté Seine La Paix de Presbourg par Jacques-Philippe Le Sueur.

 

 

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