Le parc Monceau d'une superficie de 8,25 ha dont l'entrée principale près de la Rotonde se trouve boulevard de Courcelles, son aspect actuel a été voulue par le préfet Haussmann et à son ingénieur Alphand qui transformèrent un jardin exotique en un parc à l'anglaise, inauguré 13 Août 1861 par Napoléon III. Le duc de Chartres achète un terrain d'un hectare au niveau de la rue de Courcelles en 1768. En 1778 le futur duc d'Orléans fait aménager par Carmontelle l'espace connue comme la " folie de Chartres ".
En 1783, le paysagiste Thomas Blaikie agrandit ce jardin anglais où se dressaient une pyramide, une pagode et diverses autres folies dans le goût de l'époque. L'architecte Claude-Nicolas Ledoux ajoute en 1784, une Rotonde, pavillon d'octroi néoantique entouré d'un péristyle de 16 colonnes, la nouvelle enceinte de Paris dite des "Fermiers Généraux" longe le jardin. L'ensemble de style exotique, dessiné par le peintre Carmontelle et l'architecte Colignon, évoque à travers de petits temples voués à l'amour, des ruines antiques ou gothiques, les multiples civilisations qui se sont succédées dans le temps à travers le monde. Durant la Révolution Française, en 1793, le parc devient un jardin à l'anglaise avec du gazon, des arbres et accueille des foules nombreuses. En 1852, la moitié du parc est attribuée aux Pereire et l'autre à l'Etat qui vend son domaine à la Ville de Paris. Le préfet Haussmann et à son ingénieur Jean-Charles Alphand transforment le jardin exotique en un parc à l'anglaise, inauguré 13 Août 1861 par Napoléon III. Le mur des Fermiers généraux est détruit, il ne reste comme vestige que la Rotonde ancien bureaux d'octroi ( trois autres pavillon se trouvent la place Denfert Rocheau, place de la Bataille-de-Stalingrad et place de la Nation). Autour du jardin public les terrains sont vendus et font l'objet d'un lotissement de grand luxe par les frères Pereire banquiers d'affaires. Des hôtels particuliers sont aménagés le long d'élégantes avenues ombragées et fermées par quatre portes monumentales De nombreux éléments datant de Carmontelle et métamorphosés sous Napoléon III subsistent: la colonnade qui borde la naumachie, la pyramide, unique vestige de l'ancienne folie de Chartres de Carmontelle, l'arcade Renaissance de l'Hôtel de Ville de Paris détruit en 1871, le petit pont, la grotte et la cascade. Dans un décor verdoyant, apparaissent, au détour des bosquets l'on découvre des arbres rares ou exotiques :un érable sycomore âgé de plus de 130 ans et haut de 35 m, un somptueux hêtre pourpre, un tulipier de Virginie et un platane d'Orient, le plus gros de Paris (plus de 170 ans et 7 m de circonférence). De nombreuses statues en marbre d'écrivains et de musiciens agrémentes les pelouses, comme Gounod par Mercié (1897), Chopin par Froment- Meurice (1906), Maupassant par Verlet (1897) etc. A l'entrée sud se trouve le musée Cernuschi musée de la ville de Paris spécialisé dans l'art et l'archéologie de la Chine antique
Liens internet Association des amis du parc Monceau protection de la richesse des plantations exotiques du parc Entrée de la station de métro Monceau architecte Hector Guimard
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